Sur le miroir au rouge à lèvres Elle m'a laissé un mot d'adieu « Pardonne-moi petite Ad’Je m'en vais je veux refaire ma vie » La glace embuée de fièvre Reflétait mon air malheureux J'ai pensé m'ouvrir les veines Puis j'ai réfléchi
Sa taille était d'un orfèvre Comme un petit bijou précieux C'était le plus beau spécimen De gamine que j'aie vu de ma vie Aussi fragile qu'un Sèvres Tout l'azur était dans ses yeux Une peau de porcelaine Venue d'Asie… Nous étions comme Adam et Eve Lorsqu'ils étaient encore aux cieux Toutes nues dans notre Eden Elle et moi un vrai paradis Hélas pour moi si j'en crève Elle ne supportait plus d'être à deux Elle était comme les phalènes S'envolait la nuit
Sur le miroir au rouge à lèvres Elle m'a laissé un mot d'adieu « Pardonne-moi Little’Ad’ Je m'en vais je veux refaire ma vie » Une affaire d'amour s'achève Et voici que tout vire au bleu J'entrevois par les persiennes Se lever la nuit… C’est par une rupture que mon histoire commence. Une Rupture au miroir comme la chanson le dit si bien. La Chanson… Oh c’est une vieille chanson, vous ne devez pas connaître. De toute façon qui etes vous pour connaitres d’aussi jolies choses. Certes. C’est vrai. Moi, vous me connaissez, alors peut être que… Moui… Mouais… Peut être. Ou peut être pas. Qu’est ce que j’en sais. Oh c’est quoi ces regards pervers que vous posez sur moi. Vous avez le droit de me regardez avec adulation, mais pas avec ce petit air lubrique. Okay ? C’est d’accord. Le prochain qui me regarde comme ça… Je le transforme en tourte. Ou en quelque chose de pire. Vous voyez… La partie de votre anatomie a la quelle vous tenez le plus… Et bien imaginez vivre sans. Okay. On est d’accord alors.
Bien. On peut passer a autre chose alors.
Je m’appelle Addison. Addison Joahnne Klyde Sachs. J’ai 17 Ans & vous ne voulez pas vraiment savoir ma vie. Ma vie… C’est une longue histoire que je raconterais bien mais que vous entendrez mal. Pour me comprendre voyez vous… Il faudrait revoir les decors, comme de vieux films en technicolor… Mais les pellicules ont brulées. Il n’y’a plus de traces de mon passé. C’est dommage…
« Mais dieu que l’art est long et que la vie est breve. »
« Tu declame encore du Faust Addison ? »
« C’est du Goethe. Faust c’est l’homme, le heros. »
« Anti heros plutot non ? »
« C’est quoi alors un heros pour toi ? »
« Quelqu’un de bien. »
« Et Faust ? »
« Quelqu’un qui vend son ame au diable ne peut pas être quelqu’un de bien. »
Je ne suis pas quelqu’un de bien. Je ne suis pas quelqu’un de bien. Je ne suis pas quelqu’un de bien. Je ne suis pas quelqu’un de bien. Je ne suis pas quelqu’un de bien.
Ou peut être que si. C’est quoi d’abord quelqu’un de bien ? Je suis droite & honete. Je suis fiere et farouche. Je suis Brillante et Intelligente. Je suis machiavelique et sensée. J’ai un regard brillant sur le monde. Je suis la salvation. Je suis. Quelqu’un de bien.
« Et pour toi c’est quoi quelqu’un de bien alors ? »
« Quelqu’un qui change le monde. »
« Crois moi… Les gens comme le dr Faust, le monde ils l’ont changés. »
« Addison… Les mauvaises gens aussi changent le monde. Mais ils le rendent pire qu’avant. »
« Quelqu’un d’intelligent n’est jamais quelqu’un de mauvais. »
« Ce sont les pires. »
Les gens intelligents se sont les pires. C’est parce que je suis intelligente que je ne suis pas quelqu’un de bien ? Je suis intelligente vous savez. Tellement intelligente… Que j’en suis machiavalique. Manipulatrice. Mais c’est pas si grave. Je ne fais pas de mauvaises choses. Mon intelligence elle me servira a changer le monde. Et puis vous savez. Je suis belle aussi… Belle Oui… Comme Bowie. Pardonnez moi… Les Chansons envahissent ma tete. Je suis belle donc. Mais vous savez… La beauté, ca me permet juste d’etre ecoutée. Ce sont mes paroles le plus intéressant.
« Ne parle plus Addison. Ne dis plus rien. »
« Pourquoi ? »
« Tu es dangereuse. »
« Je n’ai rien fais ; »
J’avais 14 ans quand il est mort. C’etait un sombre idiot, et quelques mots ont suffit pour qu’il saute du haut du pont sur le quel il se trouvait. Il n’aurait pas du me regarder comme ça en me disant… En me disant… « Petite … Tu sais ma vie ne sert a rien. » Je n’ai fais que lui dire la verité. Qu’il etait un raté. Qu’un homme qui frappe sa femme et sa fille, ca n’est qu’une moitié d’homme. Je n’ai fais qu’ennoncer ce que tout le monde pensé. Et ils disent que c’est de ma faute. Il n’est pas tombé. Je ne l’ai pas poussé. Il a sauté. On ne saute pas en se faisant aidé d’une gamine.
« Addison… C’est quoi ça ? »
« Quoi ? »
« Sur tes bras ? »
« Oh c’est rien. »
« C’est decidé. Demain je t’emmene voir le psy. »
Je n’avais rien… Seulement quelques mots que j’avais ecris au scalpel sur mes bras.
Je ne suis pas quelqu’un de bien. Je ne suis pas quelqu’un de bien. Je ne suis pas quelqu’un de bien. Je ne suis pas quelqu’un de bien.
Ich bin jemand des Gutes nicht.
Et puis vous savez… La Douleur elle disparait toujours. Et ce ne sont pas quelques cicatrices qui nuiront a mon corps parfait.
« Addison. T’as du courier. »
« J’arrive. »
« Et lache ce renard. Il t’as rien fait. »
« C’est mon ami. »
« c’est pas propre. »
« Mais…. »
« Ferme ta gueule et viens lire ta lettre. »
J’avais 11 ans quand j’ai debarqué a Poudlard avec mes questions trop brillantes et mes attitudes de Je sais tout , mes livres trop nombreux, ma grande gueule, et mon renard. Il s’appelle Siddle. Il est toujours avec moi. D’ailleurs. C’est pas Il. C’est Elle. Mais ca ne vous regarde pas. Il est mon jardin secret. Et puis. C’est tout.
« Addison. Regarde… Tu y’est arrivée du premier coup. »
« C’est vrai… C’est beau. T’arrive a faire neiger. »
« Pas aussi beau que moi n’est ce pas ? »
« Belle & intelligente que demander de plus a une fille ? »
« Qu’elle ferme sa gueule parfois ? »
« Hey ! C’est mechant. »
Okay. Je trainais pas vraiment avec les gens. Je me desinteressais totalement d’eux. Ils n’etaient pas interessant pour moi. Il y’avait bien deux trois filles, mais c’etait tout. L’une d’elle avait les yeux gris, et une grande gueule… et elle semblait toujours triste. On aurait cru une tragedienne perdue dans une epoque qui ne lui convenait pas. Il y'avait peut etre une ou deux jeunes femmes aussi... Que je trouvais jolies. Presqu’aussi jolie que moi. Mais pourquoi je vous parle de ça.. ? Ca vous regarde ma vie ? Non. Oh… Cela dit maintenant vous connaissez mes orientations n’est ce pas ?
« Addison. »
« Et si tu me parlais un peu de toi. »
« Que veux tu savoir ? »
« Tout ? »
« Mais tu reve mon pauvre. Je suis trop bien pour toi de toute maniere. »
« Mais Addison… Tu m’as fait un sourire. »
« Va crever. Pauv’ tache. »
« Addi….Arg. »
Quoi… Vous aussi vous voulez en savoir plus sur moi… Vous savez.. Si j’etais vous je ferais pas ça. J’ai un scalpel a la main & l’esprit logique d’un serial killer alors si j’etais vous, je m’offrirais une semaine de vacance loin de moi. Oh et … Posez ce paquet de clope. Maintenant il est a moi.
Pour les autographes par contre… on reviendra un peu plus tard.