Sujet: Heilbronn | « La nuit se consume elle-même... » Mer 24 Nov - 22:08 YOU ARE
Ft ;; Mélissa Mars. © MAYBE
Nom ;; Heilbronn. Prénom ;; Ligeia. Date de naissance & Age [ physique & reel ] ;; 29 Octobre. 25 ans. Groupe & Profession ;; Mangemorts. &... Ecrivain. A mes heures perdues. Ancienne Ecole [ Ancienne Maison si Poudlard ] ;; Serpentard. Quelle question! Famille [ Généalogie abregée ] ;; Monsieur et Madame Heilbronn. Dwayne et Katherine. Dwee et Kathy. Papa et maman. Tout deux sorciers. Petits commerçants. Deux petites particules de poussières dans l'atmosphère. Rien de plus. Surement beaucoup moins. Mais peu importe. Puisqu'aujourd'hui, ils ne sont plus... Statut Marital ;; Je suis comme les mantes religieuses. Je dévore la tête de mes partenaires après acte charnelle. Orientation [Neutre ? Bien ? Mal ? ] ;; Le... mal? Patronus ;; Un Corbeau. Animal de compagnie ;; Un Corbeau, nommé 'Érèbe'. Baguette ;; Ébène - 32 centimètres - Crin de Licorne.
Pour en savoir plus...
Votre Histoire ;;
Spoiler: Première année... Je regarde les silhouettes défiler. « Avance rapide » derrière mes yeux sombres. Petites masses noirs déambulant à vive allure. Pressées de vivre. Pressées de... mourir? Fourmilière. Je ne prends pas part à la partie. Au cycle. Je reste statique. Observatrice. Je suis l'extérieur du monde. Le « dehors ». Contrairement à eux. Mais peu m'importe... Je ne veux pas servir la Reine des Fourmis. Je ne veux pas servir la vie. Je palpe le bois autour de moi. Il n'y a personne. Ils me fuient tous. L'existence me fuit. Ce n'est pas grave après tout. Il faut bien... de tout, non? Pourtant... je suis bien seule dans ma bulle autour. Alors qu'eux... ils sont nombreux. Ils sont... Un fine brise me fait frissonner. Le temps se couvre sur Poudlard. Le ciel est gris. Presque encre. Je me lève. Se fondre dans la masse. Seulement quelques minutes. Seulement pour retrouver un peu de chaleur. Déjà que le marbre est froid au fond de moi... Ne deviendra t-il pas glace si je reste sous la pluie qui menace? Le tonnerre gronde. J'accélère le pas. « Cette année. Tu vas à Poudlard, ma chérie. Ton père et moi sommes si fiers. » Je remue la tête. Chasse ce souvenir. Je n'ai jamais rien demandé après tout... Puis un choc contre mes côtes. Violent. Je trébuche. Je sombre lourdement contre le sol humide. Il pleut. Je suis des yeux mon bourreau qui, dans sa course folle a percuté ma frêle silhouette avec son coude. Je grimace. Une main contre le point douloureux. Mais personne ne réagit. Personne... n'agit. Je suis seule sous l'eau. Je me redresse. Difficilement. Douloureusement. Des gouttes ruissellent sur mes joues. Je ne sais plus si ce sont les larmes des nuages. Ou bien... les miennes?... Le doute s'évapore. Une masse se découpe devant moi. Je la contemple sans vraiment la comprendre. Elle me tend sa main. Mon corps ne bouge pas. Il est... tétanisé? J'ai peur de... d'halluciner? Pourtant, cette même main se glisse dans mes cheveux mouillés. « Viens... » Sa voix n'est qu'un murmure d'enfant. Douce. Fragile. Si... pure? Je relève davantage la tête. Son visage rempli mon champ de vision. Une longue chevelure flamboyante. Rouge sang. Des traits si fins. D'une blancheur presque fantomatique. Taillés dans la glace. Mais un détails attire mon attention. Ses yeux n'ont pas de couleurs. Ses yeux sont... blancs. Blancs?... Rapidement, je me remets sur pieds. Méfiante. Un sourire lui fend les lèvres. Et je crains qu'elle n'écaille la peinture de sa peau. « Tu n'as rien, j'espère... » Elle replace derrière mon oreille une mèche brune. « Je m'appelle Loulia. » ... Troisième année, pendant les vacances... « Ça suffit Ligeia! Loulia n'existe pas! » Je reste immobile. Partagée entre l'incompréhension et la colère. Puis, devant la crainte brillant à l'intérieur des yeux de mes géniteurs, je fais demi-tour. M'exile entre les murs de ma chambre. Adossée contre la porte, j'écoute de loin leurs voix. Leurs chuchotements. Ils semblent inquiets... Je ne comprends pas... Elle est bien réelle Loulia. Elle est... bien là. Mon regard croise le sien, tandis qu'elle se trouve assise sur un coin de mon lit. Un long moment, seul le silence règne entre nous. Je suis trop absorbée dans mes pensées. Dans ma contemplation. Mon... admiration... Elle est... belle. Tellement... magnifique avec ses prunelles neige. Mais... Quelque chose ne colle pas. Quelque chose... ne va pas... « Loulia... Je... » Elle se lève. Trop vite pour que je ne puisse réagir. Trop vite pour que je n'ai le temps de comprendre. Et son index se presse contre mes lèvres. « Ligeia, tu... es la seule à pouvoir me voir. » La panique s'immisce entre mes reins. Je m'éloigne. Je... fuis?... « Qu... Quoi?... » Elle ne paraît pas surprise. Au contraire. Elle se rassoit là où elle se trouvait quelques secondes plus tôt. D'un calme... surprenant. Terrorisant même. « Tu es la seule à savoir regarder. » La seule à quoi?... Je secoue la tête. « Je... suis folle, c'est ça... » Aussitôt, la fraîcheur de ses bras frêles se resserrent autour de moi. Je ne montre aucune résistance. Je m'écroule contre son épaule. « Je suis aussi réelle que toi. Tu... dois bien le sentir?... » Elle s'écarte. Me déshabille de ses iris invisibles. Elle voit malgré ce manque. Cette absence. Elle n'est pas aveugle. Elle est... Je ne sais pas?... Son doigt suit l'arrête de ma mâchoire. Glisse le long de ma gorge. Épouse le contour de mon sein. Arrête sa course à mon nombril. « Je le sens, oui... » Mes mots ne sont que murmures et hésitations. « Je le sens... » Cinquième année... « Ça va faire six ans que ça dure... Ce n'est plus une amie imaginaire pour camoufler la solitude. Mais bien un réel problème, Dwayne! » J'étouffe un ricanement derrière mes doigts. Enfantine. Loulia aussi rigole. Je hausse les épaules. D'ici, ils ne peuvent nous voir. Ni même nous entendre. « Elle a agressé un élève Dwayne! Soit disant que c'est Loulia qui lui a demandé de le faire. Qui sait ce qu'elle pourrait faire d'autre... » La petite rouquine m'échange un regard complice. Et nous regagnons discrètement ma chambre. Elle dépose délicatement ses lèvres contre les miennes. « Tes parents... Ils ne t'aiment pas tu sais. » Je lui souris tendrement. L'entraînant avec enthousiasme sur le lit. « Bien sur que si. Ils... ne comprennent pas c'est tout. Ils... ne savent pas voir. » Elle me contredit d'un hochement de tête. Le regard soudainement grave. Qu'est ce qui peut bien tracasser ma belle Loulia? Alors je me penche un peu vers son visage. « Loulia? » Elle se lève. S'immobilise face à la fenêtre. Dos à moi. « Ils veulent t'enfermer... » M'en... M'enfermer? A mon tour, je vais la rejoindre. « Je ne comprends pas... » Elle laisse son index glisser contre la vitre. « Tu es une trop grande sorcière. Trop puissante. C'est pour ça, Ligeia... Ils veulent ta perte. » Elle me fait enfin face. Attrape ma main et la place contre sa joue. « La preuve. Toi seule me voit. Toi seule me sent. » Je reste de marbre. Stoïque. D'apparence seulement. Pourtant au fond de moi, c'est la déferlante de questions. Dit-elle vraie? Si c'est le cas, veulent-ils réellement m'enfermer? Me... tuer peut être? M'aiment-ils? Suis-je aussi puissante que Loulia le prétend? Devant mon mutisme, elle glisse ses doigts dans mes cheveux. « Tu... ne me crois pas?... Ligeia... Tu... doutes de moi? Après tout ce qu'on... Tu sais combien je t'aime... » Une larme dévale sa joue. Elle meurt contre la pulpe de mon index. Ses larmes sont une pointe à mon coeur. Des épines de roses. Je l'enveloppe de mes bras. « Comment... pourrais-je douter de toi? » Comment le pourrais-je... Après le nombre de fois qu'elle m'a prouvé son amour... Après... Je ne peux pas hésiter. Elle est... tout ce qui compte... Le plus important dans ma vie conduit de solitude. « J'ai confiance en toi... » Sixième année... La résistance vaine. Les cris. L'incompréhension. La douleur. Et le sang qui se répand tel un poison. Puis... le néant. Le silence. Le vide... Un soupire de soulagement. Le mien. Je regarde mes mains rouges. Leurs corps étendus. Mes parents... Sans vies... Sans... chaleurs. Morts... « C'était la seule solution. » J'adresse un regard à Loulia. Ses prunelles désormais noirs. Je ne cherche pas à comprendre pourquoi. De toute manière, j'imagine que si mes yeux pouvaient changer de couleurs, ils prendraient certainement la même teinte que les siens. Alors j'acquiesce d'un signe de tête. « Mais... Ce n'est pas terminé Ligeia. Ils... ne seront pas les seuls... » Je pose de nouveau mon attention vers leur dépouilles. Mes doigts se crispent autour du manche de ma baguette. « Je sais... » Bien sur, je n'avais pas conscience que je signais là... ma perte? Ou peut être... la perte de mon humanité? Loulia, pure produit de mon imaginaire, avait semé en moi le doute. Le doute envers ce qui était bon autour de moi. Elle contrôlait ma manière de penser. Détruisait mes songes les plus doux. J'étais à présent en perpétuelle défensive contre le monde. Contre... la lumière. Si bien que je devins moi même aussi noir que l'encre. Il était trop tard. Et je me surpris plus d'une fois à prendre plaisir lorsque j'ôtais de mes mains la vie. C'est d'ailleurs grâce à elle... Ou... à cause? Que je fis la rencontre de... Voldemort. Que je devins... mangemort... Aujourd'hui... Deux personnes maîtrisent ma vie. Loulia. Et le Maitre...
Vos pouvoirs ;;
Spoiler: Nein.
Physiquement vous.... ca donne quoi? ;;
Spoiler: Douce et mystérieuse. Voilà les deux adjectifs que l'on me donne à chaque fois. « Elle paraît douce et mystérieuse ». C'est quelque chose dans mes grandes prunelles sombres. Avec mes cheveux d'ébènes de part et d'autre de mon visage. Et ma silhouette frêle. Parce que j'ai l'air si fragile en apparence, je suis douce... Mais les apparences sont bien trompeuses. Les apparences... mentent? J'ai beau ne pas être très... « imposante ». Avoir l'allure d'une feuille qui s'envolerait sous le moindre coup de vent. Je n'en suis pas moins nocive pour le monde. Je suis... la diable sous la peau d'une poupée. Avec ces longs cils que j'aime rajouter. Rouges, souvent. Je dois l'admettre... J'aime cette image d'énigme que je dégage. Peut être n'est ce pas anodin finalement... Peut que... C'est ce que je cherche au final... Apâter... Pour mieux... « capturer »?
& Psychologiquement ? ;;
Spoiler: Qui je suis?... Je ne suis... même pas certaine de le savoir moi-même. Après tout... N'est-se pas cela une vie. Découvrir ce que l'on est? Mais... vais-je tout de même tenter de... me raconter? Tout d'abord, je n'aime pas parler. A quoi ça sert de toute manière? Parler? Parler!? C'est ridicule. Et ça n'a aucun sens. User des mots. Des paroles. Autant... agir n'est ce pas? Parce que je n'aime pas parler, j'agis. Je... détruits?... C'est plus... Parlant? Plus... De toute manière, rares sont les personnes qui réussissent à me comprendre. Il n'y a que Loulia. Elle est la seule. Et même avec mes demis-mots. Mes demis-songes. Certains diront que je suis mystérieuse. Peut être après tout. Ou bien que je suis... énigmatique. Je vous fascine. Ca vous étonne. Toujours. Mais je suis intimidante aussi. Ca joue non? Ma façon d'observer les gens sans rien dire. De déshabiller du regard. Ce n'est pas polie. Ce n'est pas... Papa et maman me l'ont dit. Je m'en souviens. « On ne fixe pas les gens comme ça Ligeia. » Mais... J'aime pourtant. Déranger. Faire grincer les dents. Je n'ai... pas de limites? Ou si peu. C'est grâce à Loulia ça. Grâce à elle que je suis ainsi aujourd'hui. Je ne suis plus cette fillette renfermée. Apeurée des autres. Non. Je suis toujours solitaire certes. Enfin... Dans un sens, je ne suis jamais seule. Puisqu'elle est là. Loulia. En revanche... J'ai développé avec les années un sadisme qui, encore aujourd'hui me surprend. Ce que ça peut être grisant de jouer avec les nerfs des gens! Leur... douleur. Seulement... il m'arrive parfois de... douter? Je ne suis pas... sans coeur? Mais ça... Ca je ne peux l'avouer... Je reste loyale. A Loulia. Au Maitre...
Le grand dadet à cicatrices... Vous en pensez quoi? ;; Microbe!
& Le vieillard immortel sans nez ? ;; Maitre...
Deriere l'ecran... ?
T'as un pseudo ? ;; Attendez! Je réfléchis... & un age ? ;; Euh... J'aime pas les chiffres >.< T'as bien lu le reglement dis moi ? ;; Ô Beatrix, Divine Beauté des Ténèbres... T'en es vraiment sur ? ;; « Annie aime les Sucettes ... » Le Forum... Il te dit quoi? ;; Qu'il ne m'aime pas. Apparemment, je suis... trop... Sadique? pour lui. T'es arrivé ici comment ? ;; Un soir. Un soir d'hiver. J'étais mal. J'avais besoin d'oublier. Je suis entrée dans ce bar et... il était là. A une table. Nos regards se sont croisés. Puis il s'est levé. M'a serré contre lui pour me susurrer ces quelques mots: « Je suis bien mieux que l'alcool pour adoucir tes peines. » Ton personnage d'HP preferé ? ;; Euh... Bellatrix?
Dernière édition par Ligeia Heilbronn le Sam 27 Nov - 22:48, édité 11 fois
Luka Van H' Luk" || Que sais-tu du malheur d'aimer?
Sujet: Re: Heilbronn | « La nuit se consume elle-même... » Mer 24 Nov - 22:46 Divine demoiselle. *depose un chaste baiser sur sa joue avant de s'éloigner. * Bienvenue... & bonne... Continuation pour la suite ? Magnifique avatar. Ais -je besoin de le preciser ?
Sujet: Re: Heilbronn | « La nuit se consume elle-même... » Mer 24 Nov - 22:49 Merci. Somptueuse Luka. *la retient par la main* Ne pars pas si vite...
Luka Van H' Luk" || Que sais-tu du malheur d'aimer?
Sujet: Re: Heilbronn | « La nuit se consume elle-même... » Mer 24 Nov - 22:52 *se laisse retenir et cache ses rougissement dans son keffiéh noir & blanc*
Alors je ne pars pas...
Sujet: Re: Heilbronn | « La nuit se consume elle-même... »